Nourritures de mon enfance – Cuisine et confidences

Un nouveau “questionnaire” circule actuellement sur les blogs culinaires du monde et je l’ai reçu d’Emilie et de Fred. Il consiste en une seule et unique question “Quels sont les aliments qui ont faire partie de votre enfance et qui vous manquent ?”.

Le PREMIER de tous (et le plus chimique) c’est sans hésiter : le Tubble Gum !!!!

Qui se souvient de ce petit tube de chewing-gum? On le presse dans la bouche et il en sort une espece de pâte rose au gout chimique de fraise. Ca permettait de faire des bulles énormes et en plus ça ne restait pas collé partout quand on éclatait la bulle. Au début, on en prend un petit peu à chaque fois mais rapidement on se vide le tube dans la bouche pour faire les bulles les plus grosses.
Ca se vend encore ou pas ? J’ai regardé dans plusieurs boulangeries mais je n’en ai pas vu depuis très très très longtemps.

Le lait frais que nous allions acheter dans une ferme avec ma mère et mes frères. Du bon lait, de la traite du jour

Nourritures de mon enfance

On regardait les vaches paître dans le champ juste à côté.
Je me souviens aussi très bien de la vieille dame qui tenait cette ferme et qui nous servait en lait : pour nous, elle avait au moins 200 ans et on se demandait comment elle faisait pour continuer à s’activer comme ça. Tiens je me rappelle aussi qu’elle passait aussi son temps à pousser sur son dentier avec sa langue et on trouvait ça vraiment trop dégoutant !!!! Malgré tout, le lait était super frais, super bon.
De retour à la maison, on en mettait un peu dans une bouteille d’eau vide et on le secouait pendant des heures dans l’espoir d’en faire du beurre … sans résultat.

Les noix fraiches qu’on cueillait sur le noyer à côté de la maison.

D’abord on essayait de le secouer dans tous les sens sans arriver à rien … Il avait un tronc énorme mais on s’imaginait tout de même être assez forts pour pouvoir le secouer et faire tomber les noix à point.
Ensuite on finissait par grimper dans l’arbre, cueillir les noix et les jeter à ceux qui étaient restés en bas. Une fois la récolte suffisante, on s’asseyait dans l’herbe et on les décortiquait. Forcément, nos doigts prenaient une espece de coloration orange (sans parler des ongles noirs) et la gardaient pendant des jours et des jours. On se goinfraient de noix fraiches et l’un de nous finissait toujours par être malade!

Les fraises du jardin ou les fraises de la Cueillette.

Nourritures de mon enfance

Quand la saison des fraises arrivait, on commençait par le jardi de mon père. En général, on n’en ramenait pas beaucoup à la maison car on les lavait et on les mangeait sur place.
Une fois les fraises du jardin épuisées, mes parents profitaient d’une virée “courses pour le jardin” pour nous emmener à la Cueillette “Chapeau de paille” … C’est un concept sympa : les fermes ouvrent leurs cueillettes aux particuliers, on cueille soi-même ses fruits et légumes et meme les fleurs, on peut manger ce que l’on veut sur place et on repart avec des cagettes de fruits et légumes de saison à des prix défiants toute concurrence.

Le pain maison fourré à la viande/tomates/oignons de ma mère.

Si mon frère D. passe par là, ce n’est pas lui qui contredira car il en réclame encore régulièrement à ma mère. Ma mère commence par faire revenir des oignons émincés, jusqu’à ce qu’ils aient presque confits. Elle ajoute ensuite des tomates fraiches épluchées et coupées en petits cubes, un peu de piment (voilà qui devrait plaire à Nawal), des épices et elle laisse mojoter le tout. Une fois à point, elle ajoute de la viande hachée qu’elle laisse tout juste cuire dans cette “sauce”.
Ensuite, elle pétrisse un pain “à la marocaine” avec un mélange de farine et de semoule très très fine. Elle partage sa pâte en 2 : la 1ère partie est étalée en rond sur la plaque et nappée de sauce. Ensuite elle étale le 2nd morceau de pâte et en recouvre le 1er, en faisant bien rentrer les bords sous le 1er cercle. Elle laisse lever avant de faire cuire au four jusqu’à ce que le pain soit bien doré. UN DELICE !!!!

Comme pour tous les questionnaires, il faut maintenant trouver 4 personnes à qui le faire suivre:

  • Nawal, juste parce qu’elle a dit qu’elle était en “vacances de blog” … alors qu’elle est encore là!
  • Caroline, pour savoir si elle faisait déjà des culino-tests dans son enfance.
  • Anne, le goût pour le citron date de l’enfance ?
  • Monsef, pour faire sortir ce questionnaire du cercle des blogs culinaires, le faire voyager un peu et en apprendre un peu sur les souvenirs “culinaires” de celui qui dit ne pas savoir cuisiner!

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